Cathy Ytak a écrit le roman que j’attendais. Un roman rempli de rage, d’espoir, de révolte et d’amour… Il y a un cœur qui bat dans ce roman. Des cœurs qui battent à l’unisson, une belle famille de potes qui se sont choisis, des larmes, des silences, des cris, la vie qui va… Entre ces pages, l’espoir de lendemains qui chantent, des papillons dans le ventre, des cicatrices indélébiles et des gueules de bois dont on aura du mal à se relever…

 

Marie-Ange, Monelle, Julien, Sami, Joos. Différents mais unis par ce même élan de liberté, loin des carcans et des tyrannies qu’on leur impose. L’art comme une fenêtre ouverte. Dessiner un avenir radieux, gommer les barrières. Être libre, coûte que coûte, avoir enfin le choix. Crier son envie d’être soi, tout faire voler en éclats, ouvrir les yeux…

 

1992. Ils ont l’âge des amours vertiges, des passions urgentes, des peaux qui se cherchent. 1992. Une vie de promesses, des « demains » toujours possibles, des histoires d’amour comme des tempêtes. 1992. L’épidémie de Sida comme une épée de Damoclès. Mourir d’amour, mourir d’aimer…  On en parle, mais si peu. Les tragédies ne touchent toujours que les autres, les drames arrivent toujours ailleurs. Marie-Ange, Monelle, Julien, Sami, Joos. Au cœur du tumulte, ils vont prendre la vie de plein fouet…

 

« S’habituer… S’habituer à passer du rire aux larmes en quelques secondes. De la plaisanterie la moins fine à la peur la plus forte. Avec la mort infiltrée. Mais sérieusement, quand on a dix-sept ou dix-huit ans, ça veut dire quoi, mourir, si on a rien vécu ? »

 

J’avais 16 ans en 1992. C’est dire si ce roman a fait écho en moi… D’un trait de fusain est un roman magistral… Je suis tombée en amour pour tous les personnages tant ils sont beaux, lumineux et justes. Ils ont les fêlures et la force de leur âge. Ils ont le courage des innocents. Chacun d’entre eux, à sa façon, va changer au contact des autres. Intimement. Profondément. Chacun d’entre eux va apprendre à se connaître, éprouver ses limites, les dépasser parfois… Et quel souffle de vie, quelle force !

 

Merci Cathy… Merci pour ces mots si précieux. Merci pour le cœur qui bat. Merci pour cette mise à nu… Je n’étais pas préparée à ça. Et je suis tellement admirative ! Ce roman entre tout droit dans mon petit panthéon d’indispensables. Il m’a rappelé l’essentiel… ♥

 

Un grand roman, une pépite parmi les pépites à faire lire au plus grand nombre… et un immense coup de cœur que je partage avec Jérôme

 

L’avis de Pépita

 

Éditions Talents Hauts (Septembre 2017)

Collection Les Héroïques

256 p.

 

Prix : 16,00 €

ISBN : 978-2-36266-197-6

 

pepites_jeunesse

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7 commentaires

Luocine · 7 novembre 2017 à 06h03

Quelle belle émotion dans ce billet, on a envie de la partager.

framboise · 7 novembre 2017 à 08h41

Punaise vos billets koa <3

Blandine · 7 novembre 2017 à 08h59

Ce que tu en dis est magnifique et donne envie de découvrir ce roman, dont la couverture, et le titre, ne m’attirent pas…

Fanny · 7 novembre 2017 à 10h27

On ressent avec bonheur toute l’émotion que tu as eues! Je note! (Si le sujet t’intéresse, pour adulte, il y a le magnifique « N’essuie jamais de larmes sans gants »‘ 🙂

Jerome · 7 novembre 2017 à 17h56

C’est un grand roman, et pas que jeunesse d’ailleurs. Moi j’avais 17 ans en 92, je me suis replongé dans une drôle d’époque grâce à ce texte qui est une incontestable pépite, nous sommes une fois de plus d’accord !

Thalie · 7 novembre 2017 à 19h48

L’art et la manière de donner envie de lire ce roman!!!
Je le note vite dans ma wish list, merci pour ce billet <3
Bonne soirée chère Noukette

Petite Noisette · 6 août 2018 à 16h07

Je viens de le lire et je suis totalement d’accord avec ton billet, même si c’est une époque que je n’ai pas connue (enfin j’étais trop jeune j’avais 8 ans). Un magnifique roman !

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