La grand-mère de Louis n’est pas du genre commode, pas pour rien qu’on la surnomme Mémé Kalachnikov…! Et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle ne ressemble pas aux mamies qui abusent des câlins, aiment faire des confitures et sont prêtes à tout pour faire plaisir à leurs petits-enfants. C’est donc à reculons que Louis se rend dans sa maison paumée au fin fond de la forêt pour y passer une semaine de vacances. Vacances ? Tu parles…! Le téléphone a un écran à l’ancienne qu’il faut tourner avec le doigt et aucune trace de wifi, de toutes façons, Mémé Kalachnikov ne sait même pas ce qu’est Internet. Et le pire, elle n’a même pas la télé…
Résigné, Louis s’apprête donc à passer une semaine en enfer avec pour seule distraction un vieux vélo rouillé censé lui permettre de prendre le bon air de la nature. Et puis elle est bizarre Mémé Kalachnikov, elle a la révolte dans le sang ! Et ce projet de route censée passer au beau milieu de la forêt la faire voir rouge…
« Sans rire, Mémé Kalachnikov n’a jamais eu le nez crochu, mais il ne manquait que de la bave de crapaud pour se croire dans un conte à la noix. »
Un roman jeunesse pour les plus jeunes signé Guillaume Guéraud… forcément ça déménage ! Armée d’une faucille et d’un marteau sur la couverture, Mémé Kalachnikov est une révolutionnaire en sommeil qui ne demande qu’à se réveiller. Et si en plus elle peut rallier son petit fils à sa cause, banco ! Le duo de personnages fonctionne à merveille et joue sur le choc classique des générations… revu et corrigé à la sauce Guéraud : la mamie se révèle une vraie dure à cuire au langage fleuri et aux manières peu orthodoxes, du genre à ruer dans les brancards en piétinant allégrement les clichés de la mamie-gâteau..!
Beaucoup d’humour, des dialogues pas piqués des vers, une palanquée de gros mots bizarres, un soupçon de magie, voire même un peu de sorcellerie, une véritable aventure, une forêt à sauver… et un message intelligemment amené, les petits et grands lecteurs vont adorer Mémé Kalachnikov !
Une nouvelle pépite jeunesse que j’ai plaisir à partager avec Jérôme, comme chaque mardi ou presque.
« Elle dit un tas de méchancetés. Ouah ! elle m’a même appris plein d’insultes comme « gougnafier ! », « capitaliste ! », « suceur de sueur ! » et « altesse de mes fesses ! ». Mais je peux pas les répéter devant mes parents sinon ça les rend dingues.
Sauf que moi, bizarrement, Mémé Kalachnikov m’aime bien. Et elle m’accueille toujours à bras ouverts pendant les vacances. Alors que je déteste aller chez elle. »
Éditions du Rouergue (Avril 2017)
Collection dacodac
94 p.
Illustrations de Gaspard Sumeire
Prix : 8,50 €
ISBN : 978-2-8126-1222-0
4 commentaires
framboise · 23 mai 2017 à 08h16
Noté 😉
Laeti · 23 mai 2017 à 11h39
Noté évidement, et je suis limite triste de ne pas pouvoir le lire tout de suite!
C’est drôle, en voyant la couverture je pensais d’abord à une BD! Une BD signée Guéraud, ça doit être terrible ^^
Alex-Mot-à-Mots · 23 mai 2017 à 12h58
Elle a l’air rock-and-roll, cette mamie.
Océane · 23 mai 2017 à 22h00
ça pourrait plaire à fiston qui aime rire !