La parole
Paul Eluard (1895-1952)
J’ai la beauté facile et c’est heureux.
Je glisse sur les toits des vents
Je glisse sur le toit des mers
Je suis devenue sentimentale
Je ne connais plus le conducteur
Je ne bouge plus soie sur les glaces
Je suis malade fleurs et cailloux
J’aime le plus chinois aux nues
J’aime la plus nue aux écarts d’oiseau
Je suis vieille mais ici je suis belle
Et l’ombre qui descend des fenêtres profondes
Épargne chaque soir le coeur noir de mes yeux.
Capitale de la douleur, 1923
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4 commentaires
Commentaire n°1 posté par ogressedeparis · 26 juillet 2011 à 16h15
il a la beauté facile pour trouver les mots ça c’est sûr!
Noukette · 27 juillet 2011 à 23h03
Magnifique c’est vrai !
Commentaire n°2 posté par Philippe D · 27 juillet 2011 à 19h55
Moi aussi j’aime le plus chinois aux nues! Je rajoute de l’huile d’olive! LOL
Noukette · 27 juillet 2011 à 23h51
😉