Walking dead 1- Passé décomposé – Kirkman / Moore / Adlard

Non, vous ne rêvez pas, j’ai lu une histoire de zombies !

Un comics, en noir et blanc, pas du tout mon genre tout ça. Je m’attendais à un truc assez gore et sanglant je dois dire, sans compter que la quatrième de couverture arbore un logo « pour public averti » on ne peut plus éloquent ! Malgré tout, vu la réputation de cette série, il aurait été dommage de ne pas tenter l’expérience, libre à moi de lire les treize tomes suivants actuellement parus en France…

Sans dévoiler tout de suite ce que j’ai pu penser de ce tome introductif, je dois dire que cette lecture tombait à pic en plein milieu de cette maudite phase qui commence à durer de « pas envie-pas le temps de lire »…!

Quand le policier Rick Grimes se réveille du coma dans lequel il était plongé suite à une balle reçue lors d’une intervention, c’est la stupeur. L’hôpital dans lequel il se trouve semble désert, abandonné. Pas d’âme qui vive à l’horizon, du moins en apparence… Rick tombe très vite sur un cadavre en état de décomposition avancé lorsqu’il tente de prendre l’ascenseur…, et ce n’est que le premier d’une longue série ! Des cadavres, il y en a plein l’hôpital, le problème, c’est que ces cadavres là ne restent pas sagement dans leur coin, ils se déplacent et sont avides de chair fraîche, mieux vaut éviter de se faire mordre d’ailleurs…

Quand il sort de l’hôpital, la ville est comme morte, les habitants, ou plutôt les survivants comme il serait de bon ton de les appeler, ont logiquement fuit les lieux. A leur place, des morts-vivants, partout, qui tentent désespérément de manger le moindre petit bout de chair qui pourrait passer à leur portée. De retour chez lui, il trouve également la maison déserte, aucune trace de sa femme et de son fils. C’est grâce à des voisins miraculeusement encore vivants et cloîtrés chez eux qu’il apprend la nouvelle : les zombies sont partout, les morts ne meurent plus… Les survivants ont été réunis dans les grandes villes en attendant que la situation s’améliore. Après avoir récupéré ses armes, Rick tente de rejoindre Atlanta où il pense que sa femme et son fils ont pu se réfugier. Là-bas, il tombera sur une petite communauté d’hommes et de femmes organisés pour tenter de survivre…

Ne me demandez pas pourquoi mais j’ai a-do-ré ! Oui, moi, une histoire de zombies ! Incroyable ! Emprunté au frangin, lu dans la foulée, c’est terrible, il me faut la suite ! Même si je me demande toujours pourquoi les zombies envahissent tout du jour au lendemain… Même si le dessin n’est pas forcément ma tasse de thé… Même si tout ça est très violent. Je ne vous cache pas que j’ai pas mal fait la grimace devant certaines illustrations assez « explicites » dirons-nous, il faut avoir le coeur bien accroché à la vue de tous ces corps mutilés et/ou éviscérés… Pas très ragoûtant ! Évidemment, l’intérêt est ailleurs, même si ce genre d’illustrations doit ravir les amateurs du genre !

Pour rappel donc, je n’ai jamais lu de comics de ma vie, encore moins une histoire de zombies, je ne dois d’ailleurs jamais avoir vu de film de zombies (et oui, je vis bien au XIXe siècle, mais probablement au pays des bisounours…). Je n’ai donc aucune référence ni aucun point de comparaison.

Et pourtant, j’ai complètement adhéré à cette histoire, ce personnage de Rick m’a tout de suite semblé sympathique, évidemment, on ne peut s’empêcher de se mettre à sa place. L’essentiel ici est donc la survie, en milieu hostile forcément, vu que ces zombies ne sont pas très coopératifs, aussi lents et bêtes qu’ils soient, ils n’en sont pas moins dangereux.

L’arrivée au « camp » de survivants est un point important vu qu’elle permet de présenter ceux qui deviendront, le temps d’un épisode ou plus (l’avenir nous le dira…) les personnages principaux de l’histoire. Ils sont nombreux, intéressants, certains très charismatiques. Les voir s’organiser pour lutter, voilà ce qui m’a plu, sans compter que la situation critique n’empêche pas les rancoeurs, les animosités. Dans la survie, on cohabite avec son voisin, que l’on n’a évidemment pas choisi. Les histoires personnelles sont différentes, les personnalités souvent diamétralement opposés… mais il faut composer. Et tout ça promet de grands moments moi je dis, d’autant que les vivants d’aujourd’hui seront peut-être les morts-vivants de demain…!

Les avis de Mo’, Yaneck, Soukee, Mr Zombi, Acro…

L’avis de Joëlle sur la série presque complète…

© Kirkman/Moore/Adlard

Éditions Delcourt (Juin 2007)

142 p.

C’était ma !

Chez Mango et chez les autres !

Roaarrr challenge

by Mo’

Will Eisner Award, meilleure histoire continue 2010

by Yaneck

17/20

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