« Cette sœur acceptera-t-elle le marché risqué qu’on lui propose pour faire évader son frère de la prison la plus dangereuse de France ? De quoi ce père sera-t-il capable pour sauver sa famille des quatre prédateurs qui ont fait irruption dans sa maison et qui comptent y rester ? Comment cinq criminels – un pédophile, un assassin, un ancien légionnaire serbe, un kidnappeur et un braqueur – se retrouvent-ils dans une même histoire et pourquoi Coste fonce-t-il dans ce nid de vipères, mettant en danger ceux qui comptent le plus pour lui ?
Des âmes perdues, des meurtres par amour, des flics en anges déchus : la rédemption passe parfois par la vengeance…
Pour cette nouvelle enquête du capitaine Coste, Olivier Norek pousse ses personnages jusqu’à leur point de rupture. Et lorsqu’on menace un membre de son équipe, Coste embrasse ses démons. » (Quatrième de couverture)
Attention, polar addictif, fort réjouissant !
Tentative de résumé (pour vous donner envie, parce qu’il vaut le coup ce polar de 500 pages !)
L’histoire débute chez une psy. Coste, Victor Coste, capitaine au SDPJ 93 y est entendu. Dès les premiers mots, il y a déjà deux morts, plusieurs commencements, un enlèvement de gosse, un meurtre, une évasion de prison et une décision prise…
Dès les premiers mots, on sait que ça va pas être simple ! Et que Coste est en très mauvaise posture.
Alors Olivier Norek va remonter cette affaire, nous plonger dans l’univers carcéral de Marveil, au beau milieu des cellules d’isolement de la plus grande prison d’Europe :
« Sur les moniteurs de contrôle, les cellules des arrivants affichaient toutes le même tableau. Chaque nouveau détenu était assis sur son lit, incapable de dormir, les yeux dans le vide à essayer de réaliser la situation. Surtout de l’accepter. L’espoir allonge le temps et use les nerfs. La résignation permet d’être en paix. Accepter sa peine est le seul moyen de la supporter. Mais cette acceptation peut prendre du temps. »
Nous mène à la rencontre de l’équipe de Coste :
« Coste prit quelques secondes pour observer son équipe. Le Groupe crime 1 du SDPJ 93. Ronan, son second, chemise ouverte et lunettes de soleil, aux prises avec les braises du barbecue rougeoyant, sifflait une bière fraiche. Sam, le geek informaticien de l’équipe, était assis, un petit garçon sur un genou et un ordinateur portable sur l’autre, l’air concentré, les sourcils froncés. Restait Johanna, le seul élément féminin du groupe, bien que « féminin » ne soit pas le premier mot qui vienne à l’esprit lorsqu’on évoquait De Ritter. »
Nous lève au petit jour pour une étrange disparition, le début d’un enlèvement avec une demande de rançon :
« David Sebag. Dix-neuf ans. Samedi soir, ses amis l’ont vu quitter la boîte de nuit dans laquelle ils passaient la soirée. Apparemment pour acheter un gramme de coke à un type qui ne voulait pas le lui vendre à l’intérieur. Ils ne l’ont revu de la nuit. Dimanche après-midi, Marc Sebag, le père, s’inquiète et appelle les amis de son fils. Les gamins ont commencé par le mener en bateau mais quand ils ont vu qu’il était mort de trouille, ils ont avoué pour la coke. »
Nous entraîne dans un loft sous les toits parisiens au côté d’une drôle d’équipe de mafieux corses : Alexandra, Dorian, Franck et Rhinocéros. Des braqueurs de bijouterie à qui tout réussissait jusqu’à ce que Nano fasse le malin et ne suive pas les instructions les plus élémentaires.
Nous emporte (sans jamais nous égarer) jusqu’au dénouement. Jusqu’au basculement. Ahhhhhh ça m’a secoué, si vous saviez !
500 pages haletantes et rondement menées. 500 pages d’histoires enchevêtrées, de personnages formidables. 500 pages d’un polar toutafé divertissant, avalé d’un coup d’un seul !
Un pur moment de détente et de frissons !
Le 3ème tome des aventures de Victor Coste et de son équipe (que je n’avais encore jamais lu, mais c’est sans difficulté aucune que j’ai pu m’engouffrer dans ce thriller même sans rien connaitre des 2 premiers tomes), porté par la plume alerte et mordante d’Olivier Norek, est épatant ! M’en vais découvrir les 2 premiers tomes, c’est vous dire si j’ai aimé !
PRIX Le Point DU POLAR EUROPÉEN 2016
Il est également l’élu du Grand Prix des Lectrices de ELLE (dans la sélection « Policier ») ! Bravo bravo Monsieur Norek 😉
Surtensions, Olivier Norek, Michel Lafon, 2016.
9 commentaires
Alex-Mot-à-Mots · 8 juin 2017 à 15h59
Un troisième tome qui m’avait déçu. J’avais préféré les deux premiers.
A_girl_from_earth · 9 juin 2017 à 13h01
Rien que le résumé est diablement tentant ! Et ton enthousiasme, méga-communicatif ! Auteur noté, je n’ai jamais rien lu de lui encore.
Nicole G · 9 juin 2017 à 16h12
Jamais lu encore cet auteur dont on parle beaucoup… L’occasion peut-être ?
XL · 9 juin 2017 à 20h10
je viens de finir code 93 et tip top également, la suite est dans ma liste d’envies !
gambadou · 11 juin 2017 à 16h06
oh, oh, voilà un livre noté pour la fête des pères
Noukette · 12 juin 2017 à 23h25
Fichtre, je crois que je lis trop peu de polars finalement, pas certaine de me lancer dans cette série visiblement très addictive malgré tout ! 😉
Jerome · 13 juin 2017 à 11h57
Le polar divertissant, ce n’est pas trop mon truc à vrai dire. Je préfère d’autres distractions à vrai dire…^^
Violette · 13 juin 2017 à 18h44
comme toi, j’ai beaucoup aimé! Du brut de décoffrage, comme j’aime! Un seul regret : ne pas les avoir lus dans l’ordre, et les lire à l’envers, je ne suis pas fan. Auteur à suivre en tous cas!
dasola · 15 juin 2017 à 22h41
Bonsoir, j’ai aimé les trois Norek parus. Un écrivain de polar à suivre assurément et en plus Olivier Norek est très sympathique. Bonne soirée.