Attention..! Vous prenez un gros risque en ouvrant ce roman. Celui de ne plus pouvoir le lâcher avant la dernière page tournée…!
Le titre intrigue, fait sourire, souligne quelque peu notre manque de vocabulaire (j’avoue, « thébaïde », j’ai cherché 😉 ) et puis en route… Pierre Raufast nous raconte une histoire, ou plutôt deux… ou plutôt… Non, Pierre Raufast nous raconte des histoires et on les déguste jusqu’à plus soif, croisant avec ravissement et petit sourire entendu certains personnages déjà entrevus dans la Fractale ou la Variante, comprenant à demi-mots certains mystères restés en suspens (c’est dire si le lecteur habitué se délecte de ces petits clins d’œil…!) et devinant à quel point le bougre en garde encore sous le pied pour les nombreux autres romans qu’il ne manquera pas d’écrire (c’est dit !)
Dans La baleine thébaïde, il y a un bateau, une expédition en Alaska, des scientifiques aux sombres desseins, des âmes esseulées, des expériences génétiques plus que douteuses, du secret défense, des hackers flippants, des ébats aquatiques, des inventions pour le moins étonnantes à base de chocolat mais pas que, quelques macchabées, des crabes… et une baleine, oui, une baleine qui porte le doux nom de « baleine 52 » à la fréquence de chant unique au monde et par qui l’histoire – les histoires – commence(nt)…
Et ce diable de Pierre Raufast annonce la couleur : « Certaines choses racontées dans ce roman sont vraies ». Pour le reste, le roman est un joyeux fourre-tout mêlant humour, science sans conscience, espionnage 2.0, vastes supercheries, carabistouilles en tous genres… et réflexions très actuelles sur notre monde qui ne tourne pas toujours très rond…
Plume alerte et follement jubilatoire, Pierre Raufast nous entraîne dans sa folie douce de gamin farceur et on se régale ! Un vrai bonheur de se laisser bercer par tant d’intelligence, d’imagination, de tendresse et de fantaisie. A tel point qu’on se sent orphelin quand on tourne (trop vite) la dernière page de ce roman hautement généreux et roboratif en ces temps hivernaux !
Les avis unanimes de la « team Raufast » : Caroline, Keisha, Leiloona, Miss Leo, Virginie…
Éditions Alma (Janvier 2017)
218 p.
Prix : 18,50 €
ISBN : 978-2-36279-209-0
Millésime 2017, chez Laure !
23 commentaires
keisha · 21 janvier 2017 à 08h44
(le blog de l’auteur mérite le détour…)
Je connaissais Thebaide, très Montaigne ce mot je pense, mais quel rapport avec les baleine, ça c’est à voir.
Leiloona · 21 janvier 2017 à 10h35
Très belle chronique ma Nouk’ !
Oui, on se sent orphelin quand vient la dernière page, suis d’accord avec toi. Je crois que je vais monter un comité pour que Raufast nous écrive un roman fleuve, tu signerais cette requête ? 🙂
Thébaïde, moi je pensais, vu mes études qu’il allait nous parler des Grecs … donc tu vois, même en connaissant le mot, j’étais trop orientée lettres classiques …
Céline · 21 janvier 2017 à 10h56
Encore un auteur qu’il me reste à découvrir ! Je ne sais pas si je vais commencer par les raviolis ou par la baleine 😉
Virginie Vertigo · 21 janvier 2017 à 12h23
Le gros souci avec les livres de Pierre : on est pressé de les lire et après on regrette de les avoir lus trop vite… commence alors la longue période d’attente du suivant…
A_girl_from_earth · 21 janvier 2017 à 13h41
J’avais bien aimé La Fractale des raviolis, mais sans non plus que cet auteur devienne un de mes auteurs chouchou. Je reviendrai à ses livres à l’occasion. En tout cas, j’adore ses titres !
L'Irrégulière · 21 janvier 2017 à 14h27
Vivement le prochain !
enna · 21 janvier 2017 à 15h07
Je vais le recevoir bientôt mais du coup j’ai un peu peur : « Et si je n’aimais pas autant que toi (et Leiloona ) ? » 😉 A suivre 😉
Liliba · 21 janvier 2017 à 18h10
Il est noté ! J’avais adoré La variante chilienne, mais moyennement les raviolis. Hâte de découvrir ce que celui-ci a dans le ventre !
Valérie · 21 janvier 2017 à 18h44
Je n’ai pas encore osé lire cet auteur. J’ai peur que ce soit un peu trop burlesque pour moi.
Luocine · 21 janvier 2017 à 18h51
J’ai plus que hâte de commencer. J’adore cet auteur.
Asphodèle · 21 janvier 2017 à 19h54
Je ne connais pas encore l’auteur mais un jour sûrement à force de vous entendre iouler ainsi de plaisir !!! 😆
manU · 21 janvier 2017 à 20h35
Tu nous donnes sacrément envie en tout cas !!
Emma · 22 janvier 2017 à 09h28
J’ai beaucoup aimé La variante chilienne, et tu donnes sacrément envie de découvrir celui-ci.
Delphine-Olympe · 22 janvier 2017 à 09h29
Je ne sais pas. Je n’avais pas accroché avec La fractale…
Moka · 22 janvier 2017 à 10h28
J’y viendrai peut-être, mais je dois lire avant cela La Variante.
Une ribambelle · 22 janvier 2017 à 12h36
Comme Céline, je n’ai pas lu cet auteur. S’il faut partir du principe que dès qu’on l’ouvre on a du mal à le lâcher je suis volontaire mais j’ai encore tellement de livres dans la P.A.L que je vais le faire patienter.
Marguerite · 22 janvier 2017 à 22h14
Très intrigant ton billet…
yueyin · 22 janvier 2017 à 23h12
oh oh voilà qui est fort tentant 🙂
Jerome · 23 janvier 2017 à 13h01
Du roboratif en ce moment, je prends ! Surtout que j’avais beaucoup aimé ses deux premiers romans.
Alex-Mot-à-Mots · 23 janvier 2017 à 14h07
Il me le faut, j’avais beaucoup aimé son second roman (plus que le premier).
Laure · 30 janvier 2017 à 21h46
Je ne veux pas manquer ce millésime !
laurielit · 5 février 2017 à 10h47
J’aime beaucoup cet auteur, davantage dans La variante chilienne que dans La Fractale des raviolis par ailleurs . je n’arrête pas de voir ce titre apparaître dans mes fils de réseaux sociaux, je vais me lancer! bisous
Laeti · 28 février 2017 à 14h12
Je n’ai pas trop saisi l’histoire mais avec Raufast, c’est surtout dans le style qu’il excelle! Je me réjouis de voir les liens qu’il fait avec les deux premiers titres, lus et bcp aimés!